Africans Rising salue la visite du monarque britannique, le roi Charles III, au Kenya, à l’occasion de son premier voyage en Afrique depuis son accession au trône. Dans son discours, le roi a exprimé “ses profonds regrets et sa tristesse” face aux crimes commis par son pays à l’encontre des peuples Africains. Le roi doit clairement comprendre que l’expression de ses regrets n’a aucun sens s’il ne présente pas des excuses formelles et ne verse pas de réparations pour les crimes commis, dont il reconnaît l’existence, à savoir l’esclavage, le colonialisme et le néo-colonialisme.

Le Kenya était l’un des lieux où la brutalité et la violence des crimes coloniaux britanniques en Afrique se manifestaient de manière flagrante. Nous nous souvenons de la répression du mouvement Mau Mau au Kenya, une organisation de défense de la liberté qui luttait contre l’occupation oppressive et violente de leur terre. But this was neither isolated in its occurrence nor exceptional in its brutality. Pendant des siècles, l’empire colonial britannique a exploité, pillé nos terres, violé nos femmes, tué nos enfants et déshumanisé nos peuples, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Afrique. Les horreurs de l’esclavage et son héritage permanent dans les institutions, les structures et les systèmes aux niveaux national et international nous rappellent constamment les crimes historiques de l’empire. Ce sont des crimes qui ne pourront jamais être oubliés sur l’autel des ouvertures symboliques destinés à se servir des régimes marionnettes pour assainir cette relation et tromper nos peuples, quel que soit le nombre de tapis rouges que leurs marionnettes déploient pour eux.

Les peuples africains, sur le continent et dans la diaspora, sont unis dans leur demande de restitution, de réparation et de responsabilisation pour les crimes historiques et actuels que sont l’esclavage, le racisme, le colonialisme et le néocolonialisme.

Africans Rising, à travers sa campagne, #ReRightHistory a écrit à feue la reine Élisabeth, mère et prédécesseur du roi Charles qui était venu en visite. Cette lettre a été hissée sur les murs du Parlement par des activistes courageux qui ont dû faire face à différents types de harcèlement juridique. Le monarque actuel a une occasion unique de répondre aux demandes et aux exigences des peuples africains. Nous réitérons les demandes de cette lettre de novembre 2020 comme suit :

  • Reconnaître et accepter la responsabilité des dommages et des pertes de vies humaines causés par l’esclavage et le colonialisme
  • Présenter des excuses officielles pour les crimes et atrocités commis pendant la période coloniale.
  • Réparer les injustices historiques et l’esclavage
  • Restituer les œuvres d’art volées

La satisfaction de ces demandes sera un bon premier pas vers un avenir de respect mutuel et de relations cordiales. Sans quoi cette visite ne serait qu’une ruse de plus pour servir les intérêts de l’empire et poursuivre l’exploitation, à laquelle nous nous devons, en revanche, de résister.

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